Page 4 - Notice_SEHET
P. 4

Henri  Delphin Pierre DUJARDIN est  incorporé au 36 ème   Régiment d'Infanterie le 16  novembre 1896. Promu
                  Caporal le 21 septembre 1897, il est réformé pour raison de santé  – lésion valvulaire rhumatismale – par la
                  Commission de réforme spéciale de Caen, le 25 juin 1898.
                  Le 29 avril 1901, à Caudebec, Henri Delphin DUJARDIN, vingt-six ans, courtier en farines épouse la sœur aînée
                  d'Auguste Adrien, Mathilde Désirée. Le couple s'installe à Paris, dans le 14 ème  arrondissement. Rappelé à l'activité
                  par l'Ordre de Mobilisation générale, Henri Delphin Pierre est appelé à rejoindre le 24 ème  Régiment Territorial
                  d'Infanterie le 27 juillet 1915, il y arrive le 31 et mis en congé illimité de démobilisation le 12 avril 1919. Il est âgé
                  de 43 ans 10 mois et 16 jours…

                  Jules Edouard SÉHET, son cousin germain, est incorporé au 74 ème  Régiment d'Infanterie le 16 novembre 1900.
                  Soldat musicien le 26 septembre 1901, il est renvoyé dans ses foyers le 19 septembre 1903 avec le certificat de
                  bonne conduite. Rappelé à l'activité par l'Ordre de Mobilisation générale, il rejoint son régiment. Il est classé en
                  service auxiliaire pour raison de santé – hypertrophie cardiaque – le 10 novembre 1914. Jules Edouard passe au
                              er
                  129 ème  R.I., le 1  juillet 1915 et, le 5 août 1915, la Commission de Réforme du Havre le juge "bon pour le service
                  armé" !  Il intègre le 403 ème  R.I. A partir du 10 février 1917, il sera détaché au service de la navigation du Port de
                  Rouen  pour  être  mis  en  congé  illimité  de  démobilisation  le  10  mars  1919.  Il  décède  le  29  octobre  1921  à
                  Caudebec, alors âgé de 41 ans 1 mois et 24 jours…

                  Fernand Albert SÉHET est incorporé au 74 ème  Régiment d'Infanterie le 16 novembre 1904. Sourd, il est réformé
                  par la Commission spéciale de Rouen, Seine-Maritime, le 3 février 1905. Il ne participe pas à la Guerre étant
                  maintenu réformé, décision maintenue par la Commission de Réforme de la Seine-Inférieure le 6 avril 1917. Le 2
                  décembre 1906, à Rouen, il épouse Eugénie Suzanne ANFRIE.

                  Robert Marcel SÉHET est tout d'abord ajourné pour santé fragile. Classé dans le service auxiliaire, il est incorporé
                  au 21 ème  Régiment d'Infanterie le 8 octobre 1911 et renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1913, avec le
                  certificat  de  bonne  conduite.  Rappelé  à  l'activité  par  l'Ordre  de  Mobilisation  et  maintenu  dans  le  service
                                                                                      er
                  auxiliaire, le 9 octobre 1914, par la Commission spéciale de réforme de Bernay. Le 1  octobre 1916, il est affecté
                  à la 9 ème  Section d'Infirmiers militaires à Châteauroux, dans l'Indre, puis à la 3 ème  Section d'Infirmiers militaires le
                                                                            er
                  26 février 1919 avant d'être mis en congé illimité de démobilisation le 1  août de la même année.

                  Georges Pierre Adrien SEHET, le demi-frère d'Auguste Adrien, est de constitution générale trop faible : il est
                  réformé d'office. Maintenu dans cette situation par les différentes commissions de réformes. Il ne participe pas
                      ère
                  à la 1  Guerre Mondiale.

                  La vie est bien cruelle… Orphelin, Auguste Adrien part à la guerre, lui aussi, mais il ne sera pas épargné !...

                  A l'appel de sa classe 1906, Auguste Adrien est décrit cheveux châtains, yeux gris et mesurant 1,65 m. Il demeure
                  à Rouen et exerce la profession de journalier. Il est incorporé au 5 ème  Régiment d'Infanterie le 9 octobre 1907. A
                  la fin de son service militaire, il est renvoyé dans ses foyers le 25 septembre 1909 avec le certificat de bonne
                  conduite.
                  Employé au Chemin de fer, il est classé "non affecté" de la Compagnie de Chemin de fer de la Ceinture – celle de
                  Paris, en tant qu'homme d'équipe.

                  Le 11 juin 1910, à la mairie du 19 ème  arrondissement de Paris, Auguste Adrien épouse Marguerite Emelie Elise
                  LEBLOND, native, comme lui, de Caudebec-en-Caux. Elle est sans profession et âgée de vingt-trois ans.

                  Auguste Adrien effectue ensuite une première période militaire, du 14 au 27 octobre 1910. Le 28 février 1912, il
                  est affecté, en tant que réserviste, au Régiment d'Infanterie "Falaise-Paris", dans les faits, le 5 ème  R.I. Et puis la
                  guerre éclate et Auguste Adrien rejoint l'armée le 4 août 1914.

                  Auguste Adrien est blessé le 31 mai 1915 à la Neuville-Saint-Vaast, dans le Pas-de-Calais. Il est cité à l'ordre de la
                  Division, n° 5 : "Faisait partie d'un détachement chargé d'un coup de main de nuit – a fait preuve d'une grande
                  bravoure pendant la durée de l'opération au cours de laquelle plusieurs Allemands ont été abattus et 5 autres
                  faits prisonniers".

                  Le Journal des Marches et des Opérations du 129 ème  Régiment d'Infanterie, celui du Havre où serait affecté
                  Auguste Adrien – source : sa fiche matricule, n'est pas très éloquent sur ce fait d'éclat… "30 mai – Dans la journée
                  du 30, conformément à l'ordre général d'opération n° 305 de la 5 ème  D.I., la 53èe D.I., à laquelle le régiment
                  s'appuie à droite, doit attaquer la région du "Labyrinthe". A gauche, le 36 ème  essaiera de progresser dans la
   1   2   3   4   5   6   7   8